Holy Warriors, Pt. 2 - Ruth Tafebe & The Afrorockerz
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Holy Warriors, Pt. 2 Lyrics
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Ruth Tafebe & The Afrorockerz
Le label Comet revient sur le devant de la scène Afrobeat avec l’album Holy Warriors de Ruth Tafebe and the Afrorockerz.
Qu’est-ce que l’afrobeat ? Une musique née dans la rue et de la colère, un sentiment partagé de bons et mauvais délires, une partition enfantée dans les méandres du bourbier tropical qu’est la gigantesque Lagos, mais biberonnée aux prises de position des Afro-Américains, sevrée de rythmiques jazz et funk, avec des accents soul et rhythm’n’blues. L’afrobeat, c’est avant tout ceux-là, ces hommes de bonne volonté floués par la corruption et les malversations, morts et enterrés pour avoir voulu afficher aux yeux du monde leur souci d’en finir avec l’ordre tel que soumis par le FMI. C’est une alternative radicale aux visions monochromes d’une mondialisation émergente, l’urgence d’affirmer haut et fort sa négritude face à une police esthétique qui tend à gommer toutes les différences de style. C’est aussi une réponse à tous ceux qui donnent à entendre une version édulcorée de la réalité, au moment même où la balance des échanges penche vers un cruel déséquilibre.
L’afrobeat est la fidèle traduction en musique de cette rupture avec le monde tel que définit par les instances internationales , une version originale de ce que l’on nomme le panafricanisme , réconciliation après des siècles de séparation et d’exil (intérieur ou extérieur) de l’âme africaine.
The Black President Fela Kuti et le funky drummer Tony Allen, les deux éléments constitutifs de cette forme nucléaire baptisée afrobeat, ont révolutionné la musique africaine avec le légendaire groupe Africa 70’s. Au cours de cet age d’or des années 70, l’afrobeat va surgir et s’imposer d’emblée comme une réponse décalée aux musiques des cousins américains .
Trente ans plus tard , de nombreuses compilations, albums concepts et remixes, sortent sur le marché . Parmi les perles du genre , on citera l’album déjà collector de Tony Allen « Back Voices » , produit par le label Comet en 1999 et dont Brian Eno fera un de ses disques fétiches.
Les héritiers sont bien là , qu’ils se prénomment Seun (à la préparation de son premier album) , Femi et ses collaborations avec la scene Hip Hop Soul US ( The Roots, Di Angelo...) , Antibalas , collectif new-yorkais , ou encore Lagbaja , le saxophoniste masqué venu de Lagos.
Le maître des percussions afrobeat , Tony Allen , a toujours voulu confronter son groove à d’autres musiques et par la même propager le son de son break beat fulgurant et unique, telles ses collaborations avec , entre autres , Damon Albarn, Ernest Rangling, Air, Charlotte Gainsbourg , Sébastien Tellier ... sans parler des samples extraits de son groove , utilisés par Common , Missy Elliot ...
Cette aventure collective de l’Afrobeat se poursuit donc avec lui au travers de l’album Holly Warriors et de sa rencontre avec les membres du collectif Afrorockerz.
Creuser, fertiliser le sillon profond de ce groove original afin de générer de nouvelles idées et d’emnener l’afrobeat sur d’autres territoires, d'autres champs d’investigation ; tel est le concept de ce projet .
Les synthés «gras et acides » y croisent les cuivres les plus « roots » , les basses sauvages flirtent avec des guitares « pop » , bref , c'est l'idée d'un laboratoire alter-mondialiste qui voudrait faire de la musique une énergie durable .
Le projet « Ruth Tafebe and The Afrorockerz » est né de cette envie de rupture avec les règles, à commencer par celles qui fabriquent les genres musicaux.
Ruth TAFEBE . Elle a la Soul dans la voix, cette même voix qui révèle ses racines africaines et pourrait être décrite comme un mélange entre Aretha Franklin et Rokia Traoré ou entre Bob Marley et Miriam MAKEBA . Ruth TAFEBE est née à Abidjan, Côte d’Ivoire . Elle déménage dans le sud de la France à l’âge de 15 ans et y monte son premier groupe. Suivent plusieurs collaborations discographiques avec , entre autres , Dj Sundae , Clotaire K. et Infused.. Son background musical ( de Peter Tosh à Africa Bambaata en passant par Nina Simone ou bien Sade ) et son parcours personnel ( elle vit aujourd’hui entre New-York , Paris et Montpellier ) l’amènent naturellement à rencontrer les différents acteurs de la scène afrobeat mondiale , par exemple au mythique St Nick’s Pub, lieu incourtounable de l’afrobeat et du jazz newyorkais , où elle se produit régulièrement .
THE AFROROCKERZ collectif d’artistes-musiciens-producteurs composé de :
Julien Raulet , fondateur du collectif et compositeur de l’album . Originaire de Montpellier, France , ce guitariste est cosmiquement connecté à l' esprit Afrobeat . Il travaille avec acharnement depuis longtemps à défricher de nouveaux horizons pour cette musique née au siècle dernier et à la propulser irrémédiablement vers demain .
Tony Allen , irradiant 9 titres de l’album de son coup de baguette, magique ! cette frappe
sèche et lourde, terriblement funky !!
Jean-Charles GORCEIX et Pierre VANDEWAETER, du Studio Lakanal , à Montpellier, architectes sonores du projet Afrorockerz , arrangeurs et réalisateurs de l’album.
Guests : Amayo , leader charismatique du groupe ANTIBALAS et fer de lance de la « nouvelle génération afrobeat ». Et aussi : Asha , Emma Lamadji , Emmanuel Djob , Frédéric Jean , David Obam , Lionel Puyam , Mathias Imbert , Franck Chauvier , Chief Udoh , Eric Durand , Xavier Enzo Tosoni , Laurent Veluz , David Reckab .
Playlist :
1 mother
2 wari
3 holy warriors part 1
4 holy warriors part 2
5 celebrate
6 runaway
7 take my soul
8 corrupt
9 one more time
10 carry on
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Le label Comet revient sur le devant de la scène Afrobeat avec l’album Holy Warriors de Ruth Tafebe and the Afrorockerz.
Qu’est-ce que l’afrobeat ? Une musique née dans la rue et de la colère, un sentiment partagé de bons et mauvais délires, une partition enfantée dans les méandres du bourbier tropical qu’est la gigantesque Lagos, mais biberonnée aux prises de position des Afro-Américains, sevrée de rythmiques jazz et funk, avec des accents soul et rhythm’n’blues. L’afrobeat, c’est avant tout ceux-là, ces hommes de bonne volonté floués par la corruption et les malversations, morts et enterrés pour avoir voulu afficher aux yeux du monde leur souci d’en finir avec l’ordre tel que soumis par le FMI. C’est une alternative radicale aux visions monochromes d’une mondialisation émergente, l’urgence d’affirmer haut et fort sa négritude face à une police esthétique qui tend à gommer toutes les différences de style. C’est aussi une réponse à tous ceux qui donnent à entendre une version édulcorée de la réalité, au moment même où la balance des échanges penche vers un cruel déséquilibre.
L’afrobeat est la fidèle traduction en musique de cette rupture avec le monde tel que définit par les instances internationales , une version originale de ce que l’on nomme le panafricanisme , réconciliation après des siècles de séparation et d’exil (intérieur ou extérieur) de l’âme africaine.
The Black President Fela Kuti et le funky drummer Tony Allen, les deux éléments constitutifs de cette forme nucléaire baptisée afrobeat, ont révolutionné la musique africaine avec le légendaire groupe Africa 70’s. Au cours de cet age d’or des années 70, l’afrobeat va surgir et s’imposer d’emblée comme une réponse décalée aux musiques des cousins américains .
Trente ans plus tard , de nombreuses compilations, albums concepts et remixes, sortent sur le marché . Parmi les perles du genre , on citera l’album déjà collector de Tony Allen « Back Voices » , produit par le label Comet en 1999 et dont Brian Eno fera un de ses disques fétiches.
Les héritiers sont bien là , qu’ils se prénomment Seun (à la préparation de son premier album) , Femi et ses collaborations avec la scene Hip Hop Soul US ( The Roots, Di Angelo...) , Antibalas , collectif new-yorkais , ou encore Lagbaja , le saxophoniste masqué venu de Lagos.
Le maître des percussions afrobeat , Tony Allen , a toujours voulu confronter son groove à d’autres musiques et par la même propager le son de son break beat fulgurant et unique, telles ses collaborations avec , entre autres , Damon Albarn, Ernest Rangling, Air, Charlotte Gainsbourg , Sébastien Tellier ... sans parler des samples extraits de son groove , utilisés par Common , Missy Elliot ...
Cette aventure collective de l’Afrobeat se poursuit donc avec lui au travers de l’album Holly Warriors et de sa rencontre avec les membres du collectif Afrorockerz.
Creuser, fertiliser le sillon profond de ce groove original afin de générer de nouvelles idées et d’emnener l’afrobeat sur d’autres territoires, d'autres champs d’investigation ; tel est le concept de ce projet .
Les synthés «gras et acides » y croisent les cuivres les plus « roots » , les basses sauvages flirtent avec des guitares « pop » , bref , c'est l'idée d'un laboratoire alter-mondialiste qui voudrait faire de la musique une énergie durable .
Le projet « Ruth Tafebe and The Afrorockerz » est né de cette envie de rupture avec les règles, à commencer par celles qui fabriquent les genres musicaux.
Ruth TAFEBE . Elle a la Soul dans la voix, cette même voix qui révèle ses racines africaines et pourrait être décrite comme un mélange entre Aretha Franklin et Rokia Traoré ou entre Bob Marley et Miriam MAKEBA . Ruth TAFEBE est née à Abidjan, Côte d’Ivoire . Elle déménage dans le sud de la France à l’âge de 15 ans et y monte son premier groupe. Suivent plusieurs collaborations discographiques avec , entre autres , Dj Sundae , Clotaire K. et Infused.. Son background musical ( de Peter Tosh à Africa Bambaata en passant par Nina Simone ou bien Sade ) et son parcours personnel ( elle vit aujourd’hui entre New-York , Paris et Montpellier ) l’amènent naturellement à rencontrer les différents acteurs de la scène afrobeat mondiale , par exemple au mythique St Nick’s Pub, lieu incourtounable de l’afrobeat et du jazz newyorkais , où elle se produit régulièrement .
THE AFROROCKERZ collectif d’artistes-musiciens-producteurs composé de :
Julien Raulet , fondateur du collectif et compositeur de l’album . Originaire de Montpellier, France , ce guitariste est cosmiquement connecté à l' esprit Afrobeat . Il travaille avec acharnement depuis longtemps à défricher de nouveaux horizons pour cette musique née au siècle dernier et à la propulser irrémédiablement vers demain .
Tony Allen , irradiant 9 titres de l’album de son coup de baguette, magique ! cette frappe
sèche et lourde, terriblement funky !!
Jean-Charles GORCEIX et Pierre VANDEWAETER, du Studio Lakanal , à Montpellier, architectes sonores du projet Afrorockerz , arrangeurs et réalisateurs de l’album.
Guests : Amayo , leader charismatique du groupe ANTIBALAS et fer de lance de la « nouvelle génération afrobeat ». Et aussi : Asha , Emma Lamadji , Emmanuel Djob , Frédéric Jean , David Obam , Lionel Puyam , Mathias Imbert , Franck Chauvier , Chief Udoh , Eric Durand , Xavier Enzo Tosoni , Laurent Veluz , David Reckab .
Playlist :
1 mother
2 wari
3 holy warriors part 1
4 holy warriors part 2
5 celebrate
6 runaway
7 take my soul
8 corrupt
9 one more time
10 carry on
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