HOPIHO


Le grand public ne connaît pas encore ce jeune artiste d’origine camerounaise. Toutefois, avec la sortie cette année de son street album Persona Non Grata, les choses sont entrain de changer pour lui. Sans doute aura t-il enfin la reconnaissance qu'il mérite.


Il faut tout de même souligner que Hopiho est loin d'être un novice. Il fait sa première apparition dans la mixtape Vite Fait du groupe Triple Impact sortie au printemps 2004. Sur le morceau Trop de Mecs, il se démarque: son flow particulier, son accent exotique et son sens de l'humour font mouche.


Pendant l'été 2004, il dépose sa première mixtape Dans mon monde dans les bacs. Coup d'essai, coup de maître. La mixtape est très bien accueillie par le milieu musical franco-ontarien. Les médias apprécient surtout l’originalité des textes. À défaut de succès de centimes, Hopiho obtient un beau succès d'estime grâce à ce CD.


Quelques mois plus tard, avec ses collègues du groupe 8e Art, il sort l'album Platinum Collection qui obtient un véritable succès dans la région d'Ottawa-Gatineau. La chanson Kill Bills a fait plus de tabac que Marlboro en 2005.


En 2006, il fait des apparitions sur l'album Ici ou ailleurs des rappeurs Oriki & Hermès. Son refrain sur la chanson Oh Maa est tellement accrocheur que ZPN, le rappeur du groupe Afro Connexion, décide de le réutiliser dans sa chanson Overdose. «Ca m’a fait plaisir car l’imitation est la plus sincère des flatteries», raconte Hopiho.

Pendant près de deux ans, le rappeur camerounais a travaillé d'arrache-pied sur son street album Persona Non Grata. Perfectionniste, il a maintes fois repoussé la sortie du CD car il n'était pas satisfait du produit final. Finalement, l'album est disponible. Le succès est imminent, c'est sûr.

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